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4 armes pour 4 styles

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Drapeau Mukisool représentant le bâton long

Bâton Coréen (Jang Bong)

Le Jang Bong est un bâton long en bois dont la taille doit être ajustée à celle du pratiquant. Son diamètre est d’environ de 3 cm. Cette arme est utilisée pour la défense et la riposte contre plusieurs assaillants armés ou non. Le Jang Bong est l'une des armes les plus anciennes utilisées par l'humanité. Au sein du Mukisool, le travail du Jang Bong repose sur deux prises en main différentes: une pour l'attaque et une autre pour la défense. La pratique s’articule autour de huit blocages et huit attaques de base, ainsi qu’un ensemble coordonné de mouvements circulaires de l'arme. Ces techniques sont contrôlées par les actions du poignet de l’utilisateur et de la main dans son ensemble. Le corps accompagne les mouvements avec un travail constant sur le déséquilibre et le rééquilibre. Le contrôle de la respiration, la concentration et la conscience des énergies internes et externes développe la fluidité et l’efficacité dans toutes les directions. Exigeante mais progressive, la pratique du bâton long développe l’équilibre et le contrôle du corps.

Drapeau Mukisool représentant la canne coréeene

Canne Coréenne (Jipangi)

Le Jipangi et une canne fréquemment utilisée dans l'entraînement de diverses écoles d'arts martiaux. Elle a un avantage par rapport à de nombreuses autres armes car son port est légalement autorisé dans son rôle d’assistance à la marche. Ainsi, elle est plus facilement disponible en cas d’agression. La canne utilisée dans le Mukisool présente une poignée en crochet qui lui donne de multiples avantages. Comme dans d’autres styles, l'utilisation du long manche en bois permet les blocages, les frappes et les verrouillages articulaires. La pointe offre quant à elle des ripostes en piqué ou en poussée. Mais la présence du crochet aide grandement à la manipulation avec des rotations, changements de main, etc. Il développe également le potentiel de saisie et de déviation des attaques d’un ou plusieurs attaquants. L’efficacité du Jipangi est alors consolidée face à une agression à main nue ou à l’arme blanche.

Drapeau Mukisool représentant le bâton court

Bâton court (Dan Bong)

Le Dan Bong est probablement l’une des armes les plus pratiques en matière de légitime défense parmi les nombreux types d'armes dans les arts martiaux coréens traditionnels. Il peut facilement être dissimulé et on peut le trouver presque partout. De nombreux objets d'usage quotidien peuvent être exploités en profitant des techniques de Dan Bong. Cela peut être un crayon, une règle ou n’importe quel bâton trouvé sur le sol. Dans le Mukisool, le Dan Bong a une longueur de 50 cm. Le style développé est très complet face à n’importe quelle technique d’attaque. Très polyvalent, le Dan Bong permet des blocages efficaces, des verrouillages rapides, des techniques de désarmement et des contre-attaques redoutables. Il est également utile dans le développement de la concentration et de la conscience physique des techniques, devenant un parfait complément aux arts martiaux à main nue.

Drapeau Mukisool représentant l'éventail

Éventail (Bouchae)

Le Bouchae est un éventail à armature de fer. Pesant jusqu'à 1 kg, il est dessiné comme un éventail en bois classique pour paraître inoffensif à première vue. Cela permettait aux guerriers Hwarangs de porter une arme dans les endroits où ils devaient laisser leurs sabres à l'entrée. Le Bouchae permet de se protéger des petites lames et de contrer ou dévier les lames plus importantes. Il peut dégager ou casser flèches et fléchettes. En riposte, il peut réaliser une frappe lourde ou ciblée mais il peut aussi être lancé. On peut également s’en servir pour nager avec plus de force. Dans le Mukisool, le style du Bouchae est calqué sur celui du Dan bong avec une approche et des déplacements différents.

Logo du Mukisool représentant les 4 armes

Pourquoi une telle diversité ?

La philosophie générale derrière le travail de toutes ces armes est de pouvoir manipuler rapidement n’importe quel objet à portée de main (stylo, parapluie, chaise, sac à main...) pour pouvoir se défendre et contre-attaquer. L’apprentissage des différents styles avec leur énergie et leurs trajectoires spécifiques permet au pratiquant de s’adapter rapidement à d’autres armes inconnues. Les armes maintiennent l’adversaire à distance mais elles ont une inertie certaine. La pratique du bâton long et de la canne au sein du Mukisool, permet une prise en main directe et facilitée de ces armes longues. Les armes courtes nécessitent de s’approcher davantage de son adversaire, y compris face à des armes bien plus longues. Cette proximité s’accompagne d’une plus grande exposition. C’est pourquoi il est indispensable d’assurer des capacités martiales solides pour envisager la pratique des armes courtes. Le combat rapproché nécessite en particulier une parfaite maîtrise des énergies internes et externes. Le Dan Bong est facile à manier, rapide et très efficace. Il est apprécié des agents de sécurité. Le Bouchae allie élégance et efficacité. Il attire généralement les pratiquantes féminines bien qu'il s’adresse également aux hommes.

Le choix des armes

Le Mukisool offre un large panel d’armes. Chacun peut s’essayer aux quatre armes pour se faire une idée plus juste pour orienter son choix. Une fois que c’est fait, il est recommandé de ne pas en changer et de rester sur la même arme. Une pratique régulière et constante permet alors de ne pas perdre le travail acquis et de progresser efficacement. La rigueur et l’assiduité sont essentielles. On peut aussi faire le choix de travailler plusieurs armes en même temps. Par exemple, le Dan Bong et le Bouchae sont deux approches différentes d’une même base. Le Jang Bong et le Jipangi ont également une certaine proximité. Évidemment, ça reste un choix personnel, et je peux comprendre le côté attrayant de pratiquer plusieurs armes. Mais attention de ne pas se disperser. Qu’elle soit en bois ou en fer, courte ou longue, lourde ou légère, l’arme choisie doit être le prolongement de votre corps. Elle doit également correspondre à votre esprit et à votre façon de penser. Elle doit vous compléter en tout point. L’éventail est plus court, plus léger et plus fragile alors que le bâton est moins rapide et plus difficile à contrôler du fait de sa taille et son poids. Si l’utilisateur de l’éventail a une bonne synergie avec son arme, il a toutes ses chances de gagner. Quand on est prêt au combat avec une arme, il faut pouvoir aller jusqu’au bout avec courage et contrôle des émotions et du stress. La pratique est un équilibre qu’il faut aiguiser tout au long de son apprentissage, guidé par un expert.