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Pascal Russello faisant un blocage avec une canne coréenne

Maitre Pascal Russello :
Mes débuts dans les arts martiaux

L’envie de pratiquer les arts martiaux m’est venue très jeune, en regardant avec plaisir les films de Bruce. Ayant commencé à travailler à 16 ans dans une boulangerie industrielle j’ai eu la chance de côtoyer des réfugiés asiatiques qui pratiquaient tous des arts martiaux, avec ou sans armes, issus de leur pays d’origine (Cambodge, Laos...). Je les retrouvais en sortant et j’ai commencé à m’entrainer avec eux. J’ai commencé les compétitions de Taekwondo en Espagne ou j’ai remporté le titre de Champion de la Coupe d’Espagne en battant un concurrent qui avait obtenu à Chicago la 3eplace au championnat de monde. Plus tard, juste avant de partir au service militaire à 18 ans, j’ai gagné la Coupe Internationale de Montpellier. Au début des années 80, quand j’ai créé mon premier dojang à Castelnau le lez (France) et effectuer mon premier séjour en Corée, Depuis, je pars en Corée une à deux fois par ans pour poursuivre mon enrichissement.

Drapeau du Mukisool représentant l'art martial avec ses 4 armes

Les origines du Mukisool

Parmi mes expériences, j’ai découvert le « Ichiban Moe » qui signifie l’art des 24 armes. Dans ce style, issu d’ancien textes militaires, on travaille essentiellement des techniques d’attaque dans un esprit guerrier. J’ai pu pratiquer avec 4 jeunes Maîtres, chacun spécialisé dans le maniement de 3 ou 4 armes. C’était très intéressant mais j’ai trouvé que le style manquait un peu de modernité et que l’approche manquait de spiritualité et de philosophie. Après la découverte des 24 armes, j’ai décidé de développer l’approche spirituelle de ma pratique martiale. C’est à ce moment que m’est venu l’idée de créer un jour le Mukisool en alliant la philosophie aux techniques de combat. Le Mukisool, c’est le résultat de l’expérience acquise depuis plus de 40 ans de pratique des armes liées aux arts martiaux coréens. Au final, j’ai attendu mes 60 ans pour créer le Mukisool, mon parcours m’apportant aujourd’hui une certaine reconnaissance et une légitimité. J’ai fait ma place dans les arts martiaux et j’ai donc trouvé qu’il était temps de créer des programmes avec mon propre style. Ainsi est né le Mukisool !

Pascal Russelo armé d'un éventail faisant face à un de ses élèves armé d'un bâton court.

La génèse du Mukisool

Dans mon apprentissage du Hapkido, on retrouve les 4 armes du Mukisool. J’ai commencé à travailler à partir des différentes techniques que j’avais apprises, en me laissant la liberté des choix techniques et pédagogiques. Je me suis laissé porter par la créativité et la fluidité de mon corps, acquises par toute une vie de pratique martiale. Ainsi, j’ai élaboré mes programmes en partant d’une base simple que j’ai laissé évoluer pour que les techniques s’imbriquent d’elles-mêmes.

Pascal Russello assis en tailleur en train de méditer

La philosophie du Mukisool

On trouve dans le Mukisool les préceptes philosophiques et religieux propres aux arts martiaux associés à des principes d’éducation physique et des valeurs morales qui en sont indissociables : respect, politesse, modestie, contrôle de soi...En complément d'un développement physique et technique complet, le programme du Mukisool met l'accent sur des fondements théoriques comme la philosophie, la morale et l'éthique. En complément de l’éthique, le Mukisool met en avant les « Trois Vertus » des arts martiaux traditionnels : La sagesse, le courage et la compassion. Ces trois principes de base sont à l’origine de toutes les valeurs humaines qui permettent l’élévation de l’esprit : l’humilité, l’honnêteté, la fidélité, le respect...Au-delà de ces concepts fondamentaux qui font partie de la base de tous les arts martiaux, le Mukisool impose le respect de l’arme. L’arme est plus qu’un simple outil, c’est un partenaire qui accompagne la pratique et mérite le plus grand respect. Il faut rester humble face à son arme pour créer une synergie positive et évoluer dans sa pratique.«Si tu ne respectes pas ton arme, elle ne te respectera pas.»

Pascal Russello attaquant avec une canne son élève armé d'un bâton long

Le programme du Mukisool

Contrairement au programme traditionnel des 24 armes, les armes du Mukisool n’ont pas seulement une vocation guerrière. Elles servent aussi bien en attaque qu’en défense et elles se pratiquent dans une progression pédagogique et complète. Le style est évidemment coréen, mais l’école est française. C’est un programme polyvalent qui convient aussi bien aux enfants qu’aux adultes et tout autant aux hommes qu’aux femmes. Le programme d'armes du Mukisool couvre non seulement l'utilisation du bâton long, de l’éventail, de la canne, et du bâton court mais il comprend aussi des techniques avancées. Ainsi on peut combiner l’utilisation des armes à des techniques de main, des coups de pied ou des coups de poing. On retrouve également les exercices de chute ou de travail à genoux, sans oublier les techniques de respiration pour le développement du «ki».Alors que la plupart des styles d'arts martiaux s'efforcent de développer la performance, le Mukisool combine tous les différents intérêts physiques et psychiques dans un programme stimulant et agréable à suivre qui est bénéfique pour la santé mentale et corporelle. Notre style d'enseignement, basé sur des critères de niveau élevés, donne aux pratiquants plus de confiance tout en améliorant leur performance. Notre influence positive conduit les élèves à atteindre leurs objectifs, non seulement dans la pratique du Mukisool, mais aussi dans leur vie personnelle